Comment ça se fait ? |
L'étape du stockage est la plupart du temps active dans le sens où elle permet à son
tour, par la manipulation directe
du support ou de l'information qui y est fixée, de générer de nouveaux objets
sonores (traitements) et de les assembler entre eux (composition).
LA CAPTURE microphonique, qu'elle se rapporte à une scène acoustique existante ou un dispositif de studio, n'est jamais un acte passif mais bien un engagement de création, déjà de la composition. Dans le sens de saisir un évènement qui ne se reproduira jamais à l'identique, la notion de capture est présente à tous les stades de la création sonore. Quant à la question QUOI CAPTURER ?... (voir texte "Les acteurs de l'acousmate"). |
LE SUPPORT est le seul élément totalement indispensable ici : on peut utiliser les pouvoirs des microphones et de l'amplification sans (pratiquement) rien changer à la conception de l'art (musical) qu'on pratique. C'est seulement la fixation (sous ses diverses formes) qui a le pouvoir potentiel de transformer radicalement la pratique, la pensée, l'écoute. |
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LA SYNTHÈSE précède en fait (historiquement) la capture : il suffit d'une source de courant alternatif et d'un système électromécanique capable de transformer ce signal en vibration acoustique (le haut-parleur). S'il n'y avaient des modes de fixation spécifiques (MIDI, programmation...) les sources éléctroniques ne seraient finalement que quelques manières supplémentaires de façonner du son. |
LES TRAITEMENTS, correctifs ou plus "engagés", sont souvent synonymes de création sonore (dans les notices et pour le public). En fait, tout peut servir à transformer du son fixé et tous les moyens sont bon pour y arriver. Ici, pas de hiérarchie (analogique ou numérique, système dédié ou "bidouillage", temps réel ou différé...) ni même de notion objective de "qualité" : seul compte l'intérêt du résultat. |
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L'ASSEMBLAGE, traditionnellement le montage et le mixage, semble centraliser les véritables actions de composition (même si toutes les étapes en font partie à un titre ou à un autre), celles qui organisent le temps et l'espace. |
LA DIFFUSION du son n'est pas seulement la dernière étape de l'œuvre vers son public, c'est aussi l'outil de travail présent à tout moment, le seul réel intermédiaire entre ce qu'on fait et ce qu'on en connait (sauf dans quelques cas conceptuels). C'est le seul moment où l'œuvre existe réellement et c'est aussi celui qui varie souvent le plus. |
Vous ne trouverez pas ici de mode d'emploi, ni même d'explication
un peu approfondie (sur le plan technique) sur les notions présentées : des
sites sont consacrés à ces aspects (le site de Claude
Gendre sera parfait), ce n'est pas la peine d'en ajouter un de plus (voir
liens : théorie et applications). Néanmoins, un
petit lexique pourra
peut-être éclairer quelques termes...